Yves Bolduc partage une vidéo porno sur sa page Facebook
Québec – L’ex-ministre de l’Éducation Yves Bolduc se retrouve une fois de plus au centre d’une controverse après avoir partagé une vidéo pornographique sur sa page Facebook, la nuit dernière.
Originalement diffusée sur un site XXX, la vidéo aurait été visionnée plus de 250 000 fois sur la page de l’ex-ministre, avant que ce dernier décide de la retirer.
«Bon! C’était peut-être pas l’idée du siècle de partager ce genre de vidéo sur Facebook, mais je ne suis plus en politique. J’ai bien le droit de manquer de jugement si je veux. C’est mon droit», s’est exclamé M. Bolduc lorsque rejoint par téléphone.
Faisant valoir que le sujet de la vidéo en question – deux infirmières se caressant dans les douches d’une salle d’opération – était «directement» lié à son nouvel emploi, l’ex-ministre estime que le caractère «très respectueux» de la scène d’amour doit être pris en considération.
«C’est pas comme si j’avais publié des trucs sado-maso ou un snuff, quand même. Un peu de peau sur les Médias sociaux, y a pas un enfant qui va mourir de ça», souligne Bolduc.
Rejoint par La Pravda afin de commenter la nouvelle, l’actuel premier ministre du Québec s’est limité à déclarer qu’il n’a «aucun lien» avec son ex-ministre, qu’il n’a jamais été «vraiment proche» de lui et que ce «dérapage» ne devait pas ternir l’image de son parti.
«Personnellement, je ne le connais pas vraiment, moi, ce Yves Bolduc. Je l’ai croisé deux ou trois fois à la permanence du parti libéral, mais sans plus. Je n’ai rien à voir avec cet individu et je ne peux même pas me souvenir lui avoir déjà parlé», a-t-il dit.
De son côté, Yves Bolduc se réserve le droit de récidiver dans un proche avenir et rappelle que sa passion pour les dérapages médiatique est protégée par la Charte des droits et libertés. «Je refuse de vivre dans un Québec où un homme, qui travaille 172h par jour et 3500 jours par année, n’a pas le droit de dire et faire n’importe quoi. Je suis Charlie, moi», martèle le célèbre docteur.
Aux dernières nouvelles, Yves Bolduc continuait de savourer dans la paix et le calme de la vie privée, les nombreuses primes obtenues de manière plus que douteuse lors de son passage en politique.