Un archéologue découvre les vestiges d’une route enfouie sous les nids-de-poule montréalais
Montréal – C’est une découverte qui risque de remettre en question tout ce que nous croyons connaître sur la façon de se déplacer en ville. Un archéologue belge, en vacance au Québec, prétend avoir découvert les vestiges d’une route sous les nids-de-poule utilisés pour la circulation automobile.
Larges de «plusieurs mètres», les vestiges de cette ancienne voie de transport ont été découverts par hasard lors de recherches sur la composition chimique des nids-de-poule du centre-ville.
«C’est la présence d’asphalte parmi les extraits de dépassement de coûts et les nombreuses molécules de corruption qui a attiré mon attention», raconte Albert Vandenberghe, l’homme derrière cette incroyable découverte.
Estimant que ce tronçon de route servait jadis aux Montréalais pour se déplacer sans risquer de se blesser ou d’endommager les véhicules, M. Vandenberghe lance l’hypothèse que plusieurs autres routes «du même genre» pourraient être découvertes sur l’île et qu’il serait possible d’en construire de nouvelles.
Une opinion que ne partage pas Lionel Perez, le responsable des infrastructures de l’administration Tremblay Coderre. «À entendre les délires de cet homme, on pourrait croire que les ingénieurs de la ville sont aussi compétents que les Romains du 1er siècle. C’est complètement ridicule», a-t-il ironisé lorsque rejoint par La Pravda.
Même son de cloche du côté du ministère des Transports, où on a refusé de confirmer la découverte de l’archéologue belge, préférant encourager les automobilistes montréalais à développer l’habitude de «zigzaguer prudemment» entre les nids-de-poule, plutôt que de «croire les récits farfelus», inventés par un touriste à l’imagination «fertile».
Aux dernières nouvelles, préférant ignorer les nombreuses plaintes de citoyens insatisfaits, la ville de Montréal annonçait le lancement d’un concours pour trouver le plus beau nid-de-poule de l’île, intitulé : «Un trou c’t’un trou, mais lequel préférez-vous?».
