Incapable de s’exprimer sur ses habitudes alimentaires depuis 30 minutes, un vegan meurt subitement

Montréal – Un montréalais dans la jeune trentaine s’est effondré subitement hier pendant son quart de travail, après s’être trouvé dans l’incapacité de parler de sa passion pour son régime de vie végétalien pendant près d’une demi-heure, affirme un enquêteur de la CSST.

Affecté au classement de vieux dossiers dans une pièce fermée de l’entrepôt parce qu’il « dérangeait » ses collègues avec « d’interminables discours » sur les bienfaits du végétalisme, l’homme qui cumulait cinq mois d’ancienneté dans une imprimerie de l’ouest de Montréal serait décédé sur le coup, estiment les médecins.

« C’est malheureux… Pauvre type! C’était un véritable phare de sagesse dans un océan d’ignorance, comme il se plaisait à nous le rappeler toutes les dix minutes, larmoyait l’un de ses collègues. Je ne peux pas croire que je devrai maintenant savourer tranquillement mes lunchs sans avoir à subir ses infatigables critiques agressives-passives. Mais qu’est-ce que je vais devenir, moi, maintenant », lâcha-t-il, avant de fondre en larme.

Des statistiques alarmantes

Un cas simplement cas isolé? Pas du tout, répond le président du Bureau pour l’uniformité des réclames, de la propagande et des publicités provégétaliennes (BURPPP). « En fait, c’est la 137e personne à décéder dans des conditions similaires depuis le 1er janvier dernier », précise-t-il.

Réclamant davantage de financement afin de sensibiliser la population sur le besoin viscéral des végétaliens de s’exprimer fréquemment sur l’importance de développer de « saines habitudes alimentaires », le président du BURPPP interpelle l’ONU sur les conditions de vie « insupportables » des végétaliens en Amérique du Nord.

« C’est un véritable enfer! On dirait que les gens ne comprennent pas à quel point nous sommes moralement supérieurs aux carnivores. De quel droit osent-ils nous empêcher de décider ce que la population devrait avoir le droit, ou pas, de consommer », fait valoir le BURPPP.

Aux dernières nouvelles, notre journaliste était toujours pris avec le président du BURPPP, qui ne cessait de lui vanter les bienfaits d’un régime végétalien et de la multitude d’alternatives « nutritives » et « délicieuses » qui existent pour remplacer les produits animaliers dans son alimentation.

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