Jean Tremblay exige de pouvoir torturer un Amérindien avant chaque conseil municipal

Ottawa – Jean Tremblay le maire de Saguenay a défendu son droit de pouvoir torturer un Amérindien avant chaque conseil municipal, ce matin, devant la Cour suprême du Canada.

Répondant aux questions des journalistes avant que ne débutent les audiences, le maire s’est dit «confiant» de remporter cette bataille juridique qui dure depuis 2006.

«On s’attend de gagner. On a une bonne cause… Surtout que les sauvages qui s’opposent à cette idée ont choisi un avocat avec un nom impossible à prononcer. Je suis certain que le juge va prendre ça en considération», a-t-il dit, en crachant sur le sol au moment de prononcer le mot «sauvage».

Devant les juges, le maire a exposé ses arguments, évoquant au passage une tradition centenaire remontant à l’époque de Jacques Cartier. «Massacrer les p’tits indiens fait partie de nos traditions depuis les premiers jours de notre arrivée ici. C’est notre culture, notre tradition, notre histoire, notre foi. C’est tout ça qui est mis en cause actuellement», a-t-il plaidé.

Se plaignant d’avoir dû investir 400 000 $ de l’argent de sa ville pour régler cette affaire, le maire a conclu sa plaidoirie en dénonçant la lenteur des tribunaux. «On n’aurait jamais pensé que ça ferait autant de chemin que ça, hein. C’est juste quelques secondes de torture sur un sauvage sans âme, après tout», a-t-il ironisé.

La cause sera probablement prise en délibéré par les juges et on s’attend à l’internement du maire, dès la tombée du verdict.

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