Il découvre avec frayeur que son fils désire devenir policier
Laval – Alain Ratté, un jeune père de famille monoparentale, a décidé de briser le silence dans lequel il s’emmure depuis des années et s’est récemment confié à La Pravda sur le penchant «très prononcé» de son fils pour la carrière de policier.
«Je le fais dans l’espoir que mon histoire puisse aider d’autres personnes et que le gouvernement se mobilise pour aider les familles touchées par cette maladie», affirme le courageux Lavalois de 32 ans.
Un cauchemar devenu réalité
«Depuis toujours, mon fils répète qu’il sera policier plus tard… J’étais certain que cela finirait par passer, mais là… Il aura 13 ans cet été et son désir de travailler dans la police est plus fort que jamais», raconte-t-il, ajoutant qu’il vit maintenant dans la crainte que soit découvert son terrible secret.
«J’ai tellement honte! J’aimerais demander de l’aide, mais j’ai peur qu’on m’accuse d’être responsable de sa déviance ou qu’on me dénonce à la DPJ», explique celui qui admet vouloir mettre fin à ses jours, tellement le poids de cet «échec» pèse sur ses frêles épaules.
Les psychologues sont unanimes
Pourtant, tous les psychologues interrogés par La Pravada sont unanimes : «Les policiers n’ont pas choisi de devenir policiers. Cela n’a rien à voir avec l’éducation qu’ils ont reçue. Ils sont nés comme ça et c’est tout», explique le Dr Maillet, qui refuse de faire porter le blâme de cette orientation professionnelle sur les parents des policiers.
«Il faut mettre fin aux préjugés! Par exemple, on entend souvent les gens dénoncer la présence des policiers dans les films pour enfants comme si cela pouvait les influencer», ironise le Dr Lachance. «C’est complètement ridicule!»
Aux dernières nouvelles, la Fratarnité des policiers et policières du Québec lançait une vaste campagne de sensibilisation pour que cesse l’intimidation dont sont victimes les agents. «Simplement parce qu’on n’a pas le moindre respect pour notre uniforme ne donne pas le droit aux citoyens de ne pas respecter notre uniforme», peut-on entendre dans une publicité du SPVM, diffuser à la radio.