Marc Bibeau essaie de corrompre Colette Provencher pour obtenir «plus de soleil» à Sagard
Montréal – Les choses ne vont pas en s’améliorant pour Marc Bibeau. Après avoir été le centre d’intérêt lors des audiences de la Commission Charbonneau hier, c’est aujourd’hui la chaîne TVA qui accuse l’ex-argentier du PLQ d’avoir fait pression sur Colette Provencher pour qu’elle annonce plus de soleil à Sagard.
Selon les confidences d’un proche de monsieur Bibeau, ce denier croyait que c’était la célèbre «miss météo» qui décidait de la douceur du climat et qu’il avait suffisamment d’influence pour «obtenir plus de soleil» sur le manoir du clan Desmarais.
«Il n’arrêtait pas de me harceler et répétait sans cesse : ma gang est au pouvoir, maintenant. Si tu fais ça pour moi, je vais te renvoyer l’assesseur», dénonce madame Provencher, qui a d’abord pensé avoir affaire à une plaisanterie douteuse.
«Je me disais, le gars peut pas être assez con pour penser que je décide de la météo, quand même! Ben oui, esti!», nous a confié la célèbre présentatrice, qui déclare avoir publiquement dénoncé les pressions dont elle fut victime pour éviter cette situation à ses collègues plus «vulnérables».
Couillard nie tout
Appelé à commenter ces allégations, le chef de la grande famille libérale s’est dissocié de son ancien bénévole et a défendu son intégrité avec verve et passion.
«Monsieur Bibeau n’est plus bénévole pour le parti libéral, il n’est plus membre non plus et bien honnêtement, je me demande même s’il a déjà existé», a déclaré monsieur Couillard. «De toute façon, même si cette histoire est vraie, cela s’est produit alors que je remplissais mon coffre-fort de l’île Jersey, en travaillant dans un paradis de la misogynie. Alors, moi, j’ai la conscience tranquille. Je n’ai rien à voir là-dedans», a-t-il clamé, sous les acclamations des journalistes de Gesca.
Selon les dernières informations disponibles, madame Provencher décidait de ne pas de porter l’affaire devant les tribunaux et se demandait toujours comment le parti libéral a fait pour reprendre le pouvoir avec une équipe aussi «juridiquement controversée».