QS et le PQ s’entendent sur la meilleure façon de ne jamais prendre le pouvoir
Québec – Coup de théâtre à l’Assemblée nationale aujourd’hui alors, que le Parti Québécois et Québec Solidaire ont surpris tout le monde, en déclarant avoir conclu une attente pour ne jamais reprendre le pouvoir au PLQ.
« Après des années de négociations, nos deux partis sont finalement arrivés à s’entendre. Pour l’instant, on ne parle pas d’une réelle coalition, mais nous avons jeté les bases d’un partenariat durable entre nos deux formations », a d’abord déclaré Pierre Karl Péladeau, en levant le poing de la victoire dans les airs.
« C’est un moment historique pour le mouvement indépendantiste, a relancé Françoise David, visiblement très fière d’elle. Nous allons maintenant concentrer nos efforts sur ce qui est le plus important pour nous : se faire réélire et continuer de travailler dans l’opposition. »
Les grandes lignes de l’entente
Précisant que les deux partis allaient maintenant travailler « main dans la main » pour perdre les prochaines élections, les deux ténors souverainistes ont ensuite brièvement détaillé la teneur de cette association.
« Pour l’instant, on va continuer de s’accuser mutuellement d’être indigne de la confiance des Québécois et dès le déclenchement de l’élection, nous allons déployer toutes nos ressources pour se nuire dans les circonscriptions qui sont favorables à l’indépendance nationale », a brillamment exposé Pierre Karl Péladeau.
« L’idée derrière tout ça, c’est d’assurer la pérennité du règne libéral et ainsi justifier notre existence aux Québécois qui n’auront d’autre choix que de nous renvoyer dans l’opposition, tout en nous permettant de pleurer comme des Madeleine dans les médias chaque fois que le gouvernement va mettre la hache dans les services publics », a poursuivi Françoise David, en affichant son plus beau sourire.
Insistant sur le fait que cette stratégie est « beaucoup plus efficace » que de simplement mettre de côté la partisanerie politique afin de reprendre le pouvoir aux libéraux, les deux chefs politiques ont ensuite conclut la conférence de presse par une session de photos-souvenirs, dédiée aux nostalgiques d’une cause usurpée par des politiciens égoïstes et complètement irresponsables.