André Pratte écrit un éditorial sans dénigrer le mouvement indépendantiste
Le monde des médias est toujours sous le choc, 24h après la publication par André Pratte, éditorialiste en chef de La Presse, d’un article presque favorable envers la souveraineté du Québec.
Rejoint par téléphone, le responsable de l’outil de propagande du PLQ le président de La Presse tentait toujours de comprendre comment une telle chose avait pu se produire. «Pour l’instant, on enquête afin de découvrir ce qui s’est passé» nous a confié l’homme, visiblement ébranlé par cette entorse majeure à la ligne éditoriale du journal. «C’est inexcusable et quelqu’un va devoir payer pour ça» a-t-il ajouté, avant de soulever l’hypothèse que l’erreur était peut-être due à l’un des nombreux stagiaires du PLQ qui collaborent quotidiennement avec l’éditorialiste.
Rejoint par l’entremise de notre journaliste-voyante, Paul Desmarais, célèbre philanthrope, véritable divinité de la gentillesse et défunt propriétaire du journal, à dit souhaiter qu’André Pratte soit «sévèrement châtié» pour sa trahison et espère que son fidèle serviteur sera privé de son os et autres «gâteries» indéfiniment.
Pour sa part, Christine St-Pierre, à qui nous avons demandé d’analyser les conséquences sociales qui pouvaient découler de la publication d’articles faisant l’apologie de l’indépendance a simplement déclaré : «Va chier Pratte! VA CHIER!»
Au moment de publier notre article, La Presse disait avoir retiré de son site «les preuves de la folie» de l’éditorialiste en chef et s’excusait auprès de leurs «bons chums» pour la confusion qu’il avait pu causer.