PKP met ses bénévoles en «lock-out»
ST-JÉRÔME – Moins de 24h après avoir été officiellement présenté par la première ministre comme candidat dans St-Jérôme, Pierre-Karl Péladeau vient d’annoncer que tous ses bénévoles venaient d’être mise à pied.
Prétextant qu’il avait agi plus par réflexe qu’autre chose, le richissime homme d’affaires se désole néanmoins que la lune de miel, entre ses bénévoles et lui, soit déjà terminée.
«Je suis très conscient que cela peut paraître étrange de faire ça à des travailleurs non-rémunérés, mais comme je le dis souvent, rien ne vaut un bon vieux lock-out pour instaurer un climat de travail harmonieux» déclara celui s’est maintenant mis au service de la population québécoise.
Se défendant d’agir comme s’il était toujours dans le secteur privé, monsieur Péladeau a réitéré son désir de faire du Québec, un pays libre des syndicats. «Vous me connaissez, je suis un homme déterminé, qui n’a qu’une parole! D’ailleurs, si je suis élu, je m’engage à faire du Québec un pays qui sera l’une des entreprises les plus performantes au monde.»
Interrogé sur le possible conflit d’intérêts qui le guette, en étant à la tête d’un empire médiatique et également actif en politique, monsieur Péladeau s’est défendu avec éloquence. «Vous pensez réellement que mes employés hésiteraient à s’opposer à moi publiquement, simplement parce qu’ils risquent d’être dans l’impossibilité de travailler dans la moitié des médias du Québec pour toujours? Franchement, c’est n’importe quoi!»
Aux dernières nouvelles, François Legault nous confiait de sa baignoire, dans laquelle il sanglote en position foetale depuis hier, que monsieur Péladeau a choisi le «mauvais parti» et qu’il croyait «presque» toujours de pouvoir former le prochain gouvernement.