«On ne négocie pas avec les Ebola», déclare Obama
Washington – Pendant que la communauté internationale continue de multiplier les efforts afin de ralentir la progression de l’Ebola en Afrique de l’Ouest, les Américains refusent toujours de s’impliquer dans les missions humanitaires et se contentent de «renforcer la sécurité sanitaire» de ses frontières.
Ce matin, le président Barack Obama a déclaré aux journalistes que son gouvernement ne négocierait pas avec «les Ebola», mais promet qu’il n’hésitera pas à utiliser «tous les moyens» à sa disposition si les citoyens américains sont menacés.
Cette réaction du président provoqua l’ire de plusieurs chroniqueurs politiques aux États-Unis qui accusent le gouvernement d’être «trop mou» avec l’Ebola et exhortent Obama d’autoriser un «déploiement massif» de soldats au Nigeria et à la Sierra Leone.
«Depuis trop longtemps l’Ebola menace l’Amérique et nous avons le devoir de bombarder ce voyou avant qu’il ne soit trop tard», fait valoir Bill O’Reilly, animateur vedette sur les ondes de Fox News, une chaîne de divertissements d’extrême droite.
«Ces fanatiques de l’Ebola sont de véritables sauvages qui tuent les femmes et les enfants, sans aucune distinction pour leurs croyances religieuses. Qu’attend le président pour y envoyer l’armée», s’indigne le sénateur Alan Hays, non sans ajouter que «le moment est venu pour les plus pauvres d’entre nous d’aller crever outremer pour défendre notre liberté».
Aux dernières nouvelles, le président refusait toujours d’engager financièrement ses citoyens dans un «marasme économique» qui ne concernent pas directement les travailleurs américains, mais annonçait néanmoins des investissements de 300 milliards de dollars afin de terminer la construction d’un dôme géant, visant à protéger Israël de l’Ebola.