Obscénités dans les parcs : Entrevue exclusive avec un buisson

Longueuil – Suite à la diffusion d’une enquête du Journal de Montréal sur les gestes à caractère sexuel commis par un policier de Longueuil et Joël Legendre, le 29 octobre 2014, La Pravda a décidé d’interroger un buisson du parc, témoin de la scène.

«C’est triste à dire, mais je commence à être habitué de voir ce genre de chose, depuis que j’ai déménagé dans le coin», raconte le buisson, père de trois jeunes arbustes.

«Des toxicomanes, des dépravés sexuels et des policiers en manque qui tentent de séduire les passants, j’en vois tous les jours. Ma femme n’arrête pas de me dire qu’on devrait déménager et quitter le secteur, mais moi, je veux pas partir. Je l’aime mon parc. Mes racines sont, ici», poursuit-il.

Un appel à l’aide

Demandant à la ville de Longueuil de «faire le ménage», le buisson dans la trentaine dit espéré que les choses s’améliorent d’ici quelques saisons.

«Si je voulais voir des hommes se faire fourrer d’même, je me serais installé près de l’Assemblée nationale, ironise-t-il. Mais je continue de croire qu’à force d’en parler dans les médias, ces gens-là vont finir par aller faire leurs trucs ailleurs, dans un endroit plus discret.»

L’enfer de la drogue

Craignant qu’un pareil environnement puisse avoir des conséquences «néfastes» sur ses enfants, le buisson n’écarte pas la possibilité de déménager si rien ne change.

«J’ai tellement peur qu’ils sombrent dans l’enfer de la drogue. Déjà que mon plus vieux est toujours en train de végéter avec ses amis. Je veux pas qu’il commence à fumer de l’herbe, en plus», nous a-t-il dit.

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