Corruption au Québec: «Nantel m’a obligé», déclare Charest
Montréal – Quelques heures seulement après la diffusion de documents compromettants pour l’humoriste Guy Nantel, l’ex-premier ministre s’est exprimé publiquement afin de dénoncer l’intimidation dont il dit avoir été victime.
«Il m’appelait tout le temps le gros frisé ou la bitch à ti-Guy» nous confia monsieur Charest, avant de fondre en larme. «Je ne voulais pas le faire, mais il ne m’a pas laissé le choix… Il disait que je devais jouer mon rôle ou alors, ses amis allaient s’occuper de moi», laissa-t-il tomber avant de demander pardon et de préciser qu’il n’était qu’une «victime».
Afin de corroborer ces affirmations troublantes, nous avons décidé d’harceler d’interroger les voisins de l’humoriste dans l’espoir qu’une vieille dame, un peu confuse, pourrait nous en apprendre davantage. C’est ainsi que nous avons découvert que monsieur Nantel fréquente parfois des gens «étranges», qu’il lui arrive de rentrer «très tard» et qu’il n’a «jamais» nié son implication dans l’assassinat de JFK.
Coupable ou non, de nombreuses personnalités n’ont pas hésité à se porter à sa défense, dont l’ex-ministre Christine St-Pierre qui lui a recommandé de ne pas se laisser abattre par des «journalistes vulgaires, tout juste bons à [censuré] des chèvres».
Pour sa part, monsieur Nantel a continué de nier l’évidence et a affirmé que toutes les preuves amassées contre lui n’étaient «que de l’humour». Sur son compte Twitter, il a feint l’indifférence, allant même jusqu’à se moquer des journalistes qui publiaient des articles incriminants pour sa personne.
«Hahaha! J’adore. Sérieusement, vous êtes trop drôles»
Devant le silence complice de nos principaux compétiteurs, plusieurs personnes commencent à s’interroger sur une possible entente secrète entre l’humoriste, Québécor et Gesca…