Pour en finir avec l’austérité, Québec recommande aux pauvres de mourir plus jeunes
Sagard – Affirmant vouloir apporter des solutions afin de sortir du marasme économique dans lequel il a plongé le Québec, le Premier ministre suggère aujourd’hui aux personnes vivant sous le seuil de la pauvreté de mourir «le plus rapidement possible».
Si la déclaration a soulevé l’indignation générale sur les réseaux sociaux, elle compte néanmoins sur des appuis de taille, dont celui de l’ex-Premier ministre Lucien Bouchard qui implore la population «d’agir de façon responsable» et de donner suite à ce qu’il qualifie d’«idée du siècle».
Même son de cloche du côté de François Legault qui demande aux pauvres de faire preuve de «courage» et de libérer les contribuables d’un «fardeau fiscal» inutile. «Si nous voulons équilibrer le prochain budget, chacun doit faire sa part et mourir dans la dignité est de loin la meilleure chose à faire pour ceux que j’appelle respectueusement des loosers», a-t-il expliqué.
Du côté des banques, Hugh Crooks, analyste économique pour la firme de cotation Moodys et auteur du best-seller «Pour en finir avec les pauvres», a salué la proposition du Premier ministre et assure que cette idée est «la seule voie possible» pour freiner l’écart grandissant entre les riches et les pauvres.
«Nous avons dressé un portrait économique des 50 000 familles les plus défavorisées du Québec et nous pensons qu’elles pourraient régler tous leurs problèmes financiers d’un seul coup, en décidant simplement de mourir subitement», affirme-t-il.
Refusant de dire s’il entend légiférer afin de rendre sa proposition obligatoire, le Premier ministre a néanmoins annoncé que l’alcool au volant était maintenant légal pour les citoyens âgés de 50 à 70 ans, groupe qu’il juge «trop coûteux» et pas suffisamment «productif».