Marcel Aubut se propose pour superviser l’éducation sexuelle dans les écoles
Année 60 – Ayant appris cette semaine la tenue d’un projet pilote d’éducation sexuelle dans 15 écoles du Québec, Marcel Aubut a signifié son intention de conseiller le ministère de l’Éducation sur la meilleure façon de procéder.
«Dès le plus jeune âge, je crois qu’il est important d’instruire le sexe faible sur les particularités des comportements sexuels masculin», nous a confié l’ex-président du Comité olympique canadien.
«J’entends proposer que cela se fasse dès la première année et que cela se poursuive jusqu’à l’université afin d’être bien certain ces informations fondamentales soient comprises par toutes les p’tites perruches sans cervelle», poursuit-il.
Parmi les autres sujets d’étude proposée par le célèbre avocat, on retrouve aussi «l’importance de différencier l’agression et l’amour déplacé», «la définition revue et corrigée de l’expression avoir les mains baladeuses», ainsi que des «exercices de désensibilisation aux blagues douteuses».
«Les filles doivent arrêter de persécuter leurs camarades masculin qui pensent encore comme des hommes des cavernes. C’est contreproductif pour la société et ça peut être aussi extrêmement blessant pour ces hommes-là», explique-t-il.
Le gouvernement hésite
Dénoncée par plusieurs groupes de pression et la Fédération des femmes du Québec, l’initiative de Marcel Aubut a reçu un appui mitigé de la part du gouvernement.
«Ses idées sont toutes bonnes, mais malheureusement le moment est mal choisi pour aller de l’avant avec cette collaboration», a déclaré le premier ministre Philippe Couillard, rappelant que son parti a déjà la réputation d’être insensible aux droits des femmes.
«C’est triste parce que Marcel [Aubut] a raison et je partage entièrement ces valeurs-là, moi aussi», a précisé le premier ministre, ajoutant du même souffle que le gouvernement saoudien ne l’a pas recruté sans raison.
Rêvant à voix haute du jour où les «p’tites bonnes femmes» retourneront dans leur cuisine et cesseront de «casser les couilles des garçons», M. Couillard a ensuite évoqué la possibilité d’annoncer l’embauche de Marcel Aubut prochainement.
«Nous attendrons de voir si on peut le faire lors de la publication d’un gros scandale juteux ou n’importe quoi qui va détourner l’attention des journalistes… et si on pense pouvoir le faire en douce, on le fera. Héhéhé! », a promis le premier ministre.