«L’opinion publique? Ayoye! C’est tellement 2012», affirment les policiers

Montréal – Quelques heures après le saccage de l’hôtel de ville par des employés municipaux, le représentant syndical de ces derniers a tenu à défendre la stratégie maintenant adoptée par la Coalition syndicale pour la libre négociation.

«Dans le fond, c’est simple : on va foutre le bordel dans la ville jusqu’à ce que les élus répondent à toutes nos demandes», affirme Marc Ranger, porte-parole de la coalition.

Se défendant avec fougue contre ceux qui pensent que sa «stratégie» réduise à néant le capital de sympathie de la population envers sa coalition, monsieur Ranger répond simplement que ses membres sont «bien au-dessus des considérations triviales» qu’imposent normalement : le respect des lois, la logique et la faveur de l’opinion publique.

«Certains pourraient croire que le simple fait d’enfreindre constamment les lois dans le cadre de notre travail nous a finalement monté à la tête, mais rassurez-vous, ce n’est pas le cas. On est juste une bande de sauvages qui exprime librement son droit de faire n’importe quoi, c’est tout», déclare-t-il, visiblement confiant de rassurer tout le monde par cette déclaration ambiguë.

Terminant l’entrevue en disant espérer ne pas devoir se rendre jusqu’à l’option «tirer du gun comme des cowboys sur les touristes de Montréal», monsieur Ranger jure qu’il est ouvert au dialogue, à condition que les élus municipaux accèdent favorablement à toutes ses exigences.

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