L’extrême droite s’abat sur le Québec pendant la nuit!
Québec – Les pires craintes de l’ex-première ministre du Québec, Pauline Marois, se sont réalisées la nuit dernière alors que l’extrême droite a pris tout le monde par surprise en s’installant jusque dans les derniers recoins du Québec.
«C’est une véritable catastrophe… Nous n’étions pas préparés pour ce genre de crise», nous a confié Lyse Thériault, vice-première ministre et responsable de la Sécurité publique qui demande à tous les hommes de porter un chapeau en attendant que leurs cheveux repoussent.
Visiblement dépassée par la situation, Mme Thériault affirme que les autorités pourraient avoir besoin de quatre à six semaines avant de réussir à faire disparaître les nombreux symboles nazis qui sont apparus durant la nuit, sans que personne sache trop comment.
Pauline Marois offre son aide
L’ex-première ministre Marois qui venait tout juste de mettre en garde la population contre l’émergence de l’extrême droite a tendu la main au Parti libéral et s’est dite «ouverte» à conseiller le gouvernement si celui-ci en faisait la demande.
«Ayant dirigé un parti politique qui a joué avec la fibre identitaire des citoyens pour se faire élire en exploitant bassement un projet de loi noble qui aurait pu être utile pour le Québec, je crois que je possède une expérience pertinente pour lutter contre ce que j’ai encouragé», a fait savoir Mme Marois dans un communiqué mis en scène par Yves Desgagnés.
Harper bientôt au Québec
Pour sa part, le premier ministre canadien, présentement en Normandie pour le 70e anniversaire du débarquement de 1944, a fait savoir qu’il annulait tous les événements prévus à son agenda dès qu’il a appris la nouvelle.
Monsieur Harper s’est dit «heureux» et «fier» de voir que les Québécois font enfin preuve de jugement et se réjouit de les voir embrasser des valeurs idéologiquement plus «proche» des siennes.
Selon les informations diffusées par les journalistes de l’AFP, le premier ministre canadien a fait savoir à son homologue français qu’il «retournait à la maison» afin de féliciter les Québécois «en personne» pour leur nouvelle tendance politique.