Couillard brûle les derniers vestiges du modèle québécois en mangeant des guimauves
Sagard – Le premier ministre du Québec Philippe Couillard affirme avoir brûlé les derniers vestiges du modèle québécois en mangeant des guimauves, ce weekend, avec quelques parents et amis.
«Au fond, j’ai pas un grand mérite. Le gros du travail avait été fait par Jean [Charest]… Je n’ai fait que terminer la job», a déclaré M. Couillard avec son habituelle humilité.
«Étonnamment, ça n’a pas été aussi difficile que je pensais brûler des décennies de luttes syndicales et réduire à néant tous les acquis des citoyens», a poursuivi celui qui admet avoir mangé des guimauves en regardant s’éteindre la flamme de la justice sociale jusqu’au petit matin, ce dimanche.
Prédisant un avenir glorieux pour tous ceux qui ont «contribué» à enrichir les banques, en plaçant le Québec dans une situation économique précaire, le premier ministre a également pris le temps de remercier les médias, sans qui il n’aurait jamais pu y arriver.
«Le succès de la guerre économique que nous menons en ce moment est en grande partie le résultat de votre complicité, mes chers amis et pour ça, je vous dis merci», conclut Couillard, quelques secondes avant d’annoncer son intention de s’attaquer bientôt aux dernières miettes de la démocratie.
«On va en finir une fois fois pour toute avec ce simulacre de justice et d’équité», at-t-il dit.
Aux dernières nouvelles, quelques journaux prenaient la peine de partager timidement ces informations, mais sans nuire à la couverture du succès de notre équipe de hockey, le rapport des déboires des personnages de la série Unité 9 et une série de reportages interminable sur la passion de Justin Trudeau pour les beaux vestons.