13 morts et 257 blessés. Les tigres sèment la terreur au Cocothon de Laval

Laval – La deuxième édition du Cocothon de Laval fut le théâtre d’un véritable carnage ce matin et le Service de police de Laval est sévèrement blâmé pour son utilisation de tigres policiers sur des familles sans défense, venues célébrer la traditionnelle chasse aux œufs de Pâques.

Selon les autorités, au moins 13 personnes ont perdu la vie et 257 sont présentement hospitalisés, en raison de blessures causées par les féroces félins.

«L’an dernier, le service de sécurité était totalement déficient, explique Angella Pattas, l’organisatrice de l’événement. Alors, j’ai demandé à la ville de nous fournir des tigres pour assurer la sécurité des enfants.»

Dès leur arrivée au centre de la nature de Laval, les tigres ont rapidement pris en chasse les milliers de personnes présentes, faisant de nombreuses victimes, pendant que les policiers bloquaient les sorties du parc.

«On ne voulait pas que les tigres puissent s’échapper. J’ai donc donné l’ordre à mes hommes de fermer le secteur. Bon! Avec le recule, c’est certain qu’on aurait dû laisser les gens quitter les lieux, mais tout s’est passé très vite», raconte Jean Bonnet, le directeur du Service de police de Laval.

Promettant que l’an prochain des hyènes et des cobras seront utilisés afin de «freiner les ardeurs» des tigres, la ville de Laval invite les citoyens à ne pas bouder l’événement.

«Pour une fois qui s’passe quelque chose dans la ville qui n’est pas entachée par la corruption municipale, ce serait dommage d’y mettre fin», nous a confié un conseiller municipal, dénonçant du même souffle le manque de jugement de certains enfants blessés «voulez-vous bien m’dire c’qu’ils faisaient à quelques centimètres des tigres. Si c’est pas de la provocation, ça, je m’demande bien c’est quoi», a-t-il dit.

Aux dernières nouvelles, les animateurs de Radio X et des journalistes du Journal de Québec lançaient la page «je suis un tigre» sur Facebook et encensaient la ville de Laval pour sa gestion du Cocothon.

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