Terrorisme : 90% des enquêtes du SCRS visent un agent provocateur du SCRS
Ottawa – Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) vient de déposer un rapport accablant dans lequel il suspecte ses agents provocateurs d’être la cause «principale» de l’activité terroriste au pays.
«C’est certain que nous sommes sous le choc, admet le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney. On se doutait bien que nos agents provocateurs étaient responsables de certains crimes, mais jamais nous n’avions imaginé qu’ils étaient la principale menace à la sécurité du pays.»
Trafic d’armes, destruction de biens publics, votes pour Justin Trudeau; Les agents du SCRS sont prêts à tout pour gagner la confiance des organisations terroristes qu’ils ont eux-mêmes créé. «L’idée derrière ça, c’est d’attirer les extrémistes en se faisant passer pour des extrémistes. Le problème c’est qu’en ce moment on n’attire que d’autres agents provocateurs que nous payons pour infiltrer ce type d’organisation», admet le ministre.
Mesures extrêmes
Soulevant l’indignation des partis d’opposition, le rapport révèle également que les agents du SCRS estiment «acceptable» de recourir à l’album de Noël de Joël Legendre pour torturer un prisonnier. «C’est clair que ce type de travail demande des mesures exceptionnelles, mais nous ne perdons pas espoir que cela nous aide éventuellement à débusquer un véritable criminel… Qui ne travaille pas pour nous, on s’entend» précise le ministre.
Aux dernières nouvelles, le SCRC demandait plus de financement et plus de pouvoir afin de défendre le Canada en intensifiant la formation militaire offerte aux individus qu’il juge «potentiellement dangereux».