Les automobilistes pris dans le trafic devront payer des frais de stationnement
Montréal – Prétextant que les voitures des automobilistes prisonniers dans les bouchons de circulation ne présentent aucune différence avec les celles qui sont stationnées, le gouvernement vient de débloquer un budget « important » afin d’équiper toutes les autoroutes du Québec de parcomètres.
« On parle, ici, d’une mesure qui va générer des revenus annuels de 950 millions, uniquement avec les contraventions aux automobilistes récalcitrants! », s’est exclamé le ministre des Transports, ajoutant du même souffle que les parcomètres, de leurs côtés, permettront de renflouer les coffres de l’État d’un « maigre » 300 milliards de dollars chaque année, selon ses prévisions.
« Même si nous serons bientôt en bonne position pour payer la dette du Québec en claquant des doigts, il est encore trop tôt pour arrêter de couper comme des sauvages dans l’éducation et les services sociaux, précise-t-il. Nous avons promis d’agir de façon responsable avec l’argent des contribuables et c’est ce que nous ferons. »
Des Québécois en colère
Utilisant des termes peu élogieux afin de décrire le ministre responsable de ce projet de loi, plusieurs utilisateurs du réseau routier s’opposent catégoriquement à la présence de parcomètre sur les autoroutes et promettent de multiplier les moyens de pression pour faire reculer le gouvernement.
« Nous comprenons les frustrations de la population et c’est pourquoi nous annoncerons bientôt une baisse d’impôt pour la classe moyenne. Ça devrait leur permettre de payer une partie des dettes qu’ils auront à cause de nos bonnes idées. Hahaha! Vous voyez bien qu’on a pensé à tout », expliqua le premier ministre, visiblement de très bonne humeur.
De son côté, le ministère des Transports estime qu’un minimum de 12 à 18 mois sera requis afin que toutes les routes du Québec soient équipées du matériel nécessaire pour « saigner les contribuables jusqu’à l’os » et qu’un dépassement de coûts de 800% est à prévoir.
Aux dernières nouvelles, le gouvernement annonçait que le contrat de gestion des nouveaux parcomètres venait d’être octroyé à une obscure entreprise uniquement connue du directeur général des élections du Québec pour ses dons extrêmement généreux à un certain parti au pouvoir.