Les anglophones de Montréal menacent de quitter le Québec

Montréal – Plusieurs représentants de la communauté anglophone de Montréal ont réuni les journalistes, ce matin, afin d’annoncer qu’ils songent «sérieusement» à quitter le Québec.

«Nous sommes peut-être minoritaires au Québec, mais nous sommes majoritaires en Amérique du Nord et à ce titre, nous exigeons que nos droits de minorité ET de majorité soient respectés», a déclaré Brent Tyler, porte-parole du mouvement pour la libération de Richard Bain.

Appelé à commenter les récentes déclarations du commissaire à la langue officielle, suggérant que Québec doit faire plus d’effort pour accommoder les anglophones, Brent Tyler évoque des raisons génétiques pour expliquer «le sadisme» des Québécois à l’égard des minorités linguistiques.

«Jamais dans toute l’histoire de l’humanité un groupe de personnes n’a enduré autant de cruauté que les anglophones au Québec! Mais ça, le gène nazi présent chez tous les francophones, les empêche de le comprendre. Aussi, nous préférons quitter le Québec tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard!»

Prédisant que les Québécois ne pourraient pas survivre au fait de ne plus se faire accueillir en anglais dans la majorité des commerces du centre-ville, la ministre de la Culture, Hélène David, prédit également des conséquences «apocalyptiques» advenant la migration des anglophones.

«Comme me le faisait remarquer ma collègue Christine St-Pierre, si cela se produit, ça va être de la marde… De la grosse crisse de marde sale» a-t-elle brillamment illustré en guise d’analyse.

Suppliant à genoux les anglophones de ne pas donner suite à ce projet, Mme David a lancé un véritable cri du coeur, au cours d’une allocution devant les membres de la Chambre de commerce orangiste montréalaise. «Je vous en supplie, par pitié, ne m’abandonnez pas! Restez ici et je vous promets de ne même plus faire semblant que je me préoccupe de la langue française», a-t-elle dit, avant de se mettre à pleurer durant de longues minutes.

Aux dernières nouvelles, Fraser Graham s’inquiétait de ne pas avoir vu le premier ministre ramper «personnellement» devant la Chambre de commerce orangiste. «Cela démontre le peu d’intérêt du gouvernement pour la langue anglaise», a-t-il conclu.

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