Le SPVM dénonce le travail du SPVM lors des manifestations du SPVM

Montréal – Quelques heures après avoir défendu le travail de ses agents, lors du saccage de l’hôtel de ville par ses agents, le SPVM dénonce maintenant sa position et affirme que les policiers suspectés d’actes criminels devront faire face à la justice «comme s’ils devaient respecter la loi».

Rappelant que le rôle premier des policiers est de «protéger et servir la population», Ian Lafrenière a profité de cette entrevue afin de fustiger ses propres propos et n’a pas mâché ses mots en commentant son travail des derniers jours.

«C’est pour moi inacceptable de m’entendre défendre la participation éhontée des policiers lors des actes de vandalisme commis à l’hôtel de ville et j’ajoute que je suis dégoûté de m’écouter cautionner, sans arrêt, l’inaction totale de ceux qui sont payés pour faire respecter l’ordre», a-t-il confié aux journalistes, visiblement furieux contre lui-même.

Concluant qu’il n’était plus digne de confiance, monsieur Lafrenière a rappelé les nombreux mensonges qu’il déblatère «sans aucun scrupule», tous les jours dans les médias, depuis qu’il est porte-parole du SPVM et a suggéré son renvoi.

Terminant en proposant au gouvernement de faire appel à la SQ pour mater ses collègues «fous furieux», le porte-parole du SPVM a également dit souhaiter un traitement médiatique «équivalant» à celui réservé aux étudiants, lors de la grève du printemps 2012.

Appelé à commenter la nouvelle, Denis Coderre s’est simplement exclamé : «Bouya!», avant de remercier les policiers pour la «pire stratégie de négociation de l’histoire du milieu syndical» et de promettre que les autres syndiqués du Québec seraient les suivants à «passer dans le tordeur».

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