Le prix de l’essence explose au Québec parce que «Haha! Fuck you!», expliquent les pétrolières
Montréal – Le porte-parole de l’Industrie pétrolifère du Québec (IPQ) a expliqué ce matin les récentes hausses du prix de l’essence au Québec, en affirmant que la frénésie médiatique entourant les ouragans aux États-Unis était « l’occasion parfaite » pour « plumer encore davantage nos pigeons d’ici ».
Précisant que cette décision a également été prise en raison de « YOLO, bande de cons! On fait c’qu’on veut! », ce dernier estime que les revenus ainsi amassés devraient permettre à ses membres de « nager dans un gros paquet d’cash, dont ils n’ont pas vraiment besoin ».
On vous tient par les couilles et on a bien l’intention d’en profiter! Pis arrêter d’essayer d’comprendre pourquoi on augmente sans cesse le prix du gaz. On l’fait pour le LOL » , précise le représentant de l’industrie.
Le ministre réagit
Interrogé par La Pravda, Pierre Arcan le ministre de l’Énergie affirme que le gouvernement n’a pas l’intention de blâmer le cartel de l’industrie pétrolière, faisant valoir que son parti avait déjà plusieurs autres problèmes à régler.
« On n’est même pas foutu de trouver un candidat qui n’est pas un harceleur pathologique pour nous représenter dans Louis-Hébert. Vous n’allez quand même pas imaginer qu’on a la capacité de faire respecter nos lois anti-monopole », demande-t-il, ajoutant du même souffle que pour les entreprises, « voler les petits épargnants » est l’une des plus nobles et anciennes traditions canadiennes.
« De toute façon, s’il faut commencer à défendre tous les petits crève-la-faim qui se plaignent des abus commis par les pétrolières, ça n’arrêtera jamais. Non, non, non. Le mieux serait qu’ils arrêtent d’être pauvres et décident de se ranger du côté des vol… Des entrepreneurs », conclut le ministre.
Selon les dernières informations disponibles, le président de Shell publiait une vidéo sur sa page Facebook, dans laquelle il affirmait que « c’t’essence-là, c’t’à moi! Ça m’appartient. Si je veux monter l’prix, j’ai l’d’oit », avant de saluer ses clients, en présentant son majeur à la caméra.