PKP révèle le numéro de compte bancaire de Philippe Couillard
St-Jérôme – Après avoir révélé l’adresse de Philippe Couillard, le candidat à la direction du PQ, Pierre-Karl Péladeau vient de commettre une autre indiscrétion en diffusant le numéro de compte bancaire du premier ministre.
En effet, c’est lors d’une intervention sur sa page Facebook que Pierre-Karl Péladeau a partagé une photo d’un relevé de compte affichant les informations personnelles du chef libéral. La photo aurait été partagée à plus de 1500 reprises avant d’être supprimée.
Reconnaissant son erreur, Pierre-Karl Péladeau a tout de suite convié les journalistes afin de présenter des excuses. «Je m’excuse auprès de Philippe Couillard de cette erreur, a déclaré Péladeau. Je n’avais aucunement l’intention de dévoiler que le numéro de compte AB-12820-174 à la Banque d’épargne des Îles Caïmans appartient à Philippe Couillard. Je suis désolé pour tous les inconvénients.»
Sur le sentier de la guerre
Au bureau du premier ministre, on a vivement dénoncé ce qu’on qualifie de «coup salaud» et plusieurs personnes ont exigé la démission du député péquiste.
«Pour qui il se prend, ce [censuré]! S’il croit qu’on va se laisser faire sans réagir, il se trompe. Personne n’a le droit de s’attaquer à notre chef de cette façon. Personne!», s’est écrié un journaliste de La Presse, sous le coup de l’émotion.
Même son de cloche de la part du principal intéressé, qui n’a pas mâché ses mots en s’adressant aux représentants des médias. «C’est une véritable trahison du code d’honneur de l’Assemblée nationale! Normalement, c’est les citoyens qu’on doit attaquer. Pas les élus», a-t-il rappelé, ajoutant du même souffle qu’il ne fermait pas la porte à des recours légaux contre Péladeau.
«L’argent que j’ai gagné en Arabie et que j’ai décidé de placer dans un paradis fiscal ne regarde personne d’autre que moi, ma famille et le clan Desmarais. C’est personnel, ces choses-là», conclut le premier ministre, visiblement de très mauvaise humeur.
Selon les dernières informations disponibles, les journalistes de La Presse et les députés libéraux continuaient de dénoncer conjointement la trop grande proximité entre un groupe de presse et un élu de l’Assemblée nationale.