Le CIO hésite toujours entre les villes de Damas et Fukushima pour les jeux de 2020
Sotchi – Contredisant les informations qui circulent depuis des mois sur internet, le président du Comité International Olympique, Thomas Bach, est formel: Aucune décision n’a été prise sur le choix de la ville qui recevra les jeux de 2020.
Se disant «surpris» et «déçu» qu’aucun attentat n’eut été perpétré lors de la cérémonie d’ouverture de Sotchi, monsieur Bach promet que le CIO fera tout en son pouvoir afin de rendre les jeux de 2020 plus «excitants».
«Il faut comprendre que les Jeux olympiques sont l’événement le plus dispendieux au monde. Aussi, afin de rentabiliser la chose, nous devons nous assurer que les cotes d’écoute soient au rendez-vous» affirme l’homme à la tête du CIO, ajoutant que pour captiver le téléspectateur, «il faut plus d’action!»
Déclarant qu’il souhaitait que la ville de Damas, en Syrie, obtienne les faveurs du jury en raison de son potentiel «explosif», monsieur Bach assure que dans les deux cas, les commanditaires seront au rendez-vous. «Tant qu’il y aura une piastre à faire avec la misère humaine,les multinationales seront là» dit-il en précisant que plusieurs entreprises spécialisées dans l’armement s’étaient déjà manifestées et appuyaient massivement la candidature de Damas.
Malgré tout, le comité pour la promotion de Fukoshima ne perd pas espoir de remporter le concours. «En raison du taux de radiation très présent dans la ville, nous sommes présentement l’un des seuls endroits au monde où les athlètes pourront bénéficier de mutations génétiques permettant d’améliorer leurs performances. On pourrait ainsi présenter les jeux les plus spectaculaires de l’histoire» affirme Ho Lee Phuk, le président de la délégation japonaise.
Au moment de mettre en ligne, Regis Labeaume, maire de Québec, s’indignait que sa ville n’eut pas été retenue par le CIO et exigeait que les Olympiques d’été et d’hiver s’y tiennent… Pour toujours!