Le cheval du SPVM dépose des accusations de harcèlement sexuel contre sa cavalière

Montréal – L’affaire du constable chevalin ayant déserté les rangs du SPVM, samedi dernier, risque de faire couler encore beaucoup d’encre.

En effet, La Pravda vient d’apprendre que la désormais célèbre monture serait sur le point de déposer des accusations de harcèlement sexuel à l’endroit de sa cavalière.

«Elle me caressait souvent et me donnait des morceaux de sucre en disant que j’étais sa pouliche préférée», nous a confié la présumée victime, avant d’ajouter que son bourreau n’hésitait pas à «[le] monter» plusieurs fois par semaine.

Expliquant avoir décidé de briser le silence pour que cessent ces abus, l’agent chevalin dénonce le traitement réservé à son espèce au sein du SPVM. «Si on n’écoute pas, bang! On reçoit des coups de talon dans le ventre… Enweye le canasson! Cours, le canasson! Ils nous traitaient comme de véritables animaux, c’est dégueulasse», affirme la magnifique bête qui déplore le peu de soutien de son syndicat.

Si elle est reconnue coupable, en vertu de son code de déontologie, la policière accusée risque d’être suspendue sans salaire pendant une fin de semaine complète et pourrait même se voir privée de matraque durant ses pauses.

Selon statistique Canada, près d’un cheval sur cinq serait victime d’abus au SPVM et à ce jour, aucun d’eux n’aurait osé entreprendre des démarches judiciaires afin de faire valoir ses droits.