Le B’nai B’rith est déçu des Québécois pas encore totalement obsédés par les musulmans

Outremont – Se disant «profondément déçu» du peu d’engouement de certains québécois pour les propos racistes à l’endroit de la communauté musulmane, le B’nai B’rith dénonce certains citoyens qu’il qualifie de «xénophobes paresseux».

Rappelant que tous les musulmans du monde sont «responsables» des actions commises par une minorité d’entre eux, le B’nai B’rith propose une liste de mesures pour encourager la persécution de tous ces «potentiels terroristes».

«Le problème c’est que certains musulmans pacifiques projettent une image positive de cette religion et cela nuit grandement à l’opinion que tous les Québécois devraient avoir», estime l’organisation juive.

«La moindre des choses serait de les obliger à se rassembler dans certains quartiers et de les forcer à porter un croissant de lune jaune sur leurs vêtements», poursuit le B’nai B’rith, non sans rappeler qu’il est «primordial» de pouvoir identifier ces «dangereux criminels» d’un simple coup d’œil.

«Le croissant de lune jaune aura aussi l’avantage de marquer la différence qui existe entre ces mécréants et les mécréants québécois», croit le B’nai B’rith.

Les partis politiques réagissent

Appelé à commenter les propositions de l’organisation juive, le premier ministre admet qu’il est «déchiré» entre son désir de plaire à ses maîtres et la peur de décevoir ses amis du gouvernement saoudien.

«D’un côté le lobby juif n’hésite jamais à remplir les coffres de mon parti, mais de l‘autre… je ne peux pas simplement ignorer le gros paquet d’cash que j’ai reçu du prince Abdullah bin Abdulaziz Al-Rabeeah», explique M. Couillard, qui précise que ses principes ne lui appartiennent plus.

De son côté, le Parti Québécois a dénoncé la situation «particulière» du premier ministre et réaffirmé son désir de faire du Québec un État «quand même pas pire laïc». «Pour tout ce qui touche l’islam, en tout cas… pour les autres religions, on préfère attendre de voir si ça peut nous aider dans les sondages», nous a confié un stratège péquiste.