Ian Lafrenière demande aux victimes de violence policière d’arrêter de «pleurer devant les caméras»

Montréal – Le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, a tenu à revenir sur les récents propos de deux employés d’une école primaire qui prétendent avoir été victimes de violence policière.

Rappelant aux présumées victimes que personne n’aime les délateurs, monsieur Lafrenière a exprimé le souhait qu’elles arrêtent de se comporter «comme des victimes», prétextant que cela donnait une mauvaise image des citoyens auprès des policiers.

Défendant ses agents avec verve et passion, le porte-parole du SPVM n’a pas manqué de mentionner qu’en agissant «comme des faibles», les victimes donnaient un bien mauvais exemple pour les nombreux témoins de la scène.

«Saviez-vous que dans certaines tribus africaines, le passage à tabac fait partie d’un rite de passage obligatoire que doivent vivre les enfants de 11 ou 12 ans qui veulent chasser le lion avec leurs pairs? Est-ce que les employés de nos écoles primaires sont moins courageux que des enfants africains?», demande monsieur Lafrenière.

Confirmant que le policier accusé travaille au poste 38, le même où travaillait la célèbre policière connue sous le nom de matricule 728, Ian Lafrenière promet que celui-ci sera rencontré par ses supérieurs afin d’être «sévèrement» blanchi de toutes accusations.

Aux dernières nouvelles, la compagnie de stéroïdes qui commandite le poste 38 renouvelait le contrat de celui-ci pour cinq autres années.

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