La mafia dépose le cadre financier du PLQ
WESTMOUNT – Sévèrement critiqué depuis plusieurs mois pour avoir dangereusement endetté le Québec lors de ses deux derniers mandats, le Parti libéral a fait appel aux comptables de la pègre pour rédiger son cadre financier.
Expliquant que la pègre avait l’habitude de «jouer les chiffres» et réalisait «toujours» des profits «considérables», Philippe Couillard se félicita de son idée.
«Encore une fois, le Parti libéral prouve qu’il sait faire preuve d’innovation et qu’il n’a pas peur de sortir des sentiers battus pour permettre à l’économie de prospérer» déclara le chef, en ajoutant que «de toute façon, on sait tous dans quelles poches ira l’argent des contribuables».
Questionné par un journaliste qui demandait si cette promiscuité entre son parti et le crime organiser ne risquait pas nuire de nuire à sa crédibilité, Philippe Couillard sorti de ses gonds. «Les insinuations de la sorte, ça suffit! Ça fait longtemps que je le répète, il n’y a personne d’honnête… euh… Personne de malhonnête chez nous et je ne vais pas tolérer ses accusations plus longtemps», a-t-il répondu en fustigeant le journaliste du regard.
Rappelant que c’était grâce à son parti si on avait droit à la commission Charbonneau, monsieur Couillard promis de continuer ce qu’il appelle «la lute à la corruption». «En maintenant constamment l’UPAC sur le qui-vive et en leur donnant plusieurs bonnes raisons d’exister, nous avons donc largement contribué à rendre la politique québécoise plus propre», expliqua-t-il.