Jeremy Searle dessaoule et s’excuse pour l’ensemble de sa carrière

Montréal – Expulsé de l’assemblée du conseil d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) lundi soir parce qu’il était saoul, le conseiller Jeremy Searle a tenu à s’excuser publiquement pour l’ensemble de sa carrière politique.

«Je l’avoue, j’suis l’une des pires merdes du Québec et croyez-moi, ils sont nombreux à s’battre pour le titre», souligne d’emblée le coloré politicien.

Rencontré dans la ruelle, derrière le bar de danseuses Chez Parée, où il admet avoir passé la nuit, monsieur Searle s’est d’abord excusé pour les frasques qui ont marquées sa carrière politique. «Ok, j’ai fait l’con, mais vous pouvez me faire confiance, c’est pas demain la veille que je vais commettre la même erreur», a-t-il dit, quelques secondes avant de nous inviter à le suivre Chez Parée pour faire «d’la coke s’ul cul d’une pute».

Aucun problème d’alcool

Tenant mordicus à préciser qu’il n’a «aucun problème d’alcool», le controversé conseiller admet néanmoins, qu’il boit «comme un esti d’malade» et qu’il lui arrive fréquemment de se réveiller «couvert de sang pis d’vomi» dans les toilettes de son bureau. «Un peu comme le fait monsieur madame tout-le-monde, j’imagine», précise-t-il.

Refusant catégoriquement de démissionner, le principal intéressé mit fin à l’entrevue en promettant de continuer à servir les citoyens comme il l’a toujours fait : complètement bourré et en ne pensant qu’au sexe.

Aux dernières nouvelles, le chef du Parti Libéral du Canada ne cachait pas son désire de voir Jeremy Searle joindre les rangs de son parti. «Il déteste les séparatistes, il boit et il a le profil d’un agresseur sexuel. Bref, ce genre de type est le bienvenu dans mon équipe», a dit Trudeau.