«J’ai rien à voir là-dedans, j’sais même pas lire», affirme Sam Hamad, au sujet des courriels compromettants
Québec – Au cœur de la tourmente médiatique après les révélations de l’émission Enquête, qui a diffusé hier une série de courriels compromettants pour le ministre Sam Hamad, ce dernier s’est défendu ce matin en invoquant son imbécilité afin de prouver son innocence.
« Pensez-vous réellement que je suis assez intelligent pour participer à un système de financement politique secret en échange de contrats? Voyons donc! Je suis tellement con que j’arrive à peine à penser et respirer en même temps », se défend vigoureusement Sam Hamad, qui clame haut et fort son innocence.
« Je ne sais pas trop ce que contenait ces fameux courriels et si je savais lire, je suis certain que je pourrais répondre à mes détracteurs qu’ils mentent et que je n’ai rien à voir là-dedans », a-t-il poursuivi avant de citer la très longue liste de ses déclarations débiles qui prouve, selon lui, qu’il n’est qu’un idiot professionnel, rien de plus.
Sam Hamad se défend
Refusant de devenir le « bouc qui sert » de Jean Charest, Sam Hamad jure qu’il n’a rien fait de mal depuis son arrivée en politique et que ses nombreux amis dans la mafia peuvent témoigner de sa droiture.
« Allez demander à tous les fraudeurs du Québec et ils vous diront tous la même chose : Je connais bien Sam et c’est un bon gars, il n’a rien à se reprocher », jure le ministre.
Terminant son point de presse en demandant aux journalistes de respecter sa vie privée, Sam Hamad rappelle que les amitiés qu’il entretient avec des hommes d’affaires qui tentent de le corrompre ne regardent que lui et son compte de banque.
« C’est une simple question de respect pour ceux et celles qui choisissent de mettre leur vie au service de la population. Ce que contient les enveloppes brunes que je reçois quotidiennement, ne vous regarde pas », estime-t-il.
Aux dernières nouvelles, le premier ministre Philippe Couillard défendait son « bon ami » Sam Hamad, envers et contre tous, tout en continuant de surveiller frénétiquement l’évolution du dossier dans les sondages…