« I’m back baby! Que les cadeaux et les dons reprennent », écrit Julie boulet à ses donateurs.
Québec – Quelques heures seulement après avoir été nommée ministre du Tourisme par le premier ministre du Québec, la sympathique députée de Laviolette Julie Boulet fait beaucoup parler d’elle après la publication d’un courriel « douteux » qu’elle aurait envoyé à ses donateurs.
« I’m back baby! J’ai accès à une belle grosse enveloppe budgétaire que je vais partager aux plus offrants. Premiers arrivés, premiers servis. Que les cadeaux et les dons reprennent!», a écrit la députée dans ce courriel confidentiel sur lequel La Pravda a mis la main.
« On va continuer de faire des affaires comme avant, mais faut juste être plus discret… Évidemment, mon retour au sommet est la preuve qu’on ne court aucun danger, mais quand même… J’ai pas envie d’aller jouer la perruche de service sur le banc des accusés de la prochaine commission d’enquête LOL », poursuit-elle dans ce courriel envoyé à plus de 700 contacts libéraux.
À l’ancienne
Conseillant à ses amis de se dépêcher, la nouvelle ministre du Tourisme rappelle à ces derniers la façon de procéder. « On va y aller à l’ancienne. Pas de transfert électronique, pas de chèque, tout doit passer par la 127e circonscription et être fait en argent comptant… comme dans le bon vieux temps ! », ordonne-t-elle.
Interrogée par l’un de nos journalistes qui lui a présenté la copie du courriel que nous avons obtenu d’un informateur anonyme, Mme Boulet a tout nié et affirme ne rien savoir de l’incriminante missive.
« Je ne sais pas de quoi vous parlez et si j’ai écrie ça ce midi, je ne m’en souviens plus du tout. Je n’ai rien à me reprocher », nous a-t-elle juré, la main sur le cœur.
Même son de cloche du côté de Philippe Couillard qui défend sa nouvelle ministre, tout en rassurant les citoyens. « Sa nomination fait l’unanimité. Son intégrité est un exemple pour tous. D’ailleurs, je reçois constamment des courriels d’électeurs qui tiennent à me faire savoir à quel point ils trouvent qu’elle est innocente. », précise-t-il.
Informé de la situation, une grande partie des journalistes soulignaient davantage les efforts du gouvernement de faire plus de place aux femmes au conseil des ministres, que le retour au pouvoir d’une femme qui devrait être en prison.