Heurtel se confie : je n’ai pas la moindre idée de ce que je fais à l’Environnement

Montréal – Dans une entrevue exclusive accordée à La Pravda, David Heurtel a décidé de dévoiler le terrible secret qui empoisonne sa vie depuis bientôt 7 mois: il ne comprend absolument rien à l’environnement.

La voix posée, le ton serein; le ministre raconte qu’il souhaitait simplement toucher son salaire de député, en attendant de profiter du généreux fonds de pension réservé aux élus de l’Assemblée nationale.

«Je pensais me pogner le beigne quelques années avant de vivre la dolce vita sur le bras des contribuables, mais Couillard m’a offert un meilleur salaire pis une belle limousine si je devenais ministre. Mettez-vous à ma place… J’ai pas été capable de lui dire que c’était vraiment une idée de marde», avoue-t-il.

Rappelant le fiasco de la RIO qui a marqué sa carrière de gestionnaire le jeune ministre s’interroge néanmoins sur les raisons qui ont motivé le Premier ministre à lui confié l’un des plus importants ministères de l’État québécois.

«Franchement, c’est carrément n’importe quoi. Je n’ai aucune idée de ce que je fais. J’essaie de me fier à mes fonctionnaires, mais comme la plupart d’entre eux sont là uniquement parce qu’ils sont des amis du parti, y a personne qui sait quoi faire. C’est le bordel total», se désole David Heurtel.

Rejoint par téléphone, le Premier ministre Couillard a réagi aux déclarations de son ministre en affirmant que malgré son «indiscutable incompétence», David Heurtel demeure malgré tout «le moins pire» des libéraux pour s’occuper de l’Environnement. «Sérieusement, après toutes ces histoires de scandales qui ont entaché notre parti, on n’avait pas la moindre idée que les électeurs nous donneraient encore le pouvoir. Alors, on fait ce qu’on peut avec notre équipe de bras cassés», admet monsieur Couillard.

Aux dernières nouvelles, David Heurtel décidait de mettre un terme à la lecture de son livre de chevet «L’environnement pour les nuls», ouvrage qu’il juge réservé à une élite intellectuelle «déconnectée des vraies affaires».

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