Stephen Harper démontre des signes «inquiétants» d’humanité
Ottawa – Plusieurs journalistes qui suivent la campagne électorale de Stephen Harper s’inquiètent de certains signes qui pourraient indiquer que le premier ministre est en partie humain.
C’est un journaliste du Toronto Star qui en a fait mention, le premier, dans un article publié lundi dernier dans les pages du célèbre journal.
«À un certain moment, au cours d’un échange avec les représentants des médias, M. Harper s’est retourné vers moi, il m’a regardé droit dans les yeux et il a eu une sorte de spasme facial qui rassemblait à s’y méprendre à une émotion humaine», a-t-il écrit à ses lecteurs.
Tactique politique afin de charmer les électeurs, histoire inventée par un journaliste avide de sensationnalisme ou symptômes d’une crise cardiaque qui s’éternise; les experts sont actuellement incapables d’expliquer l’origine de cet étrange phénomène.
Le mystère demeure
«Un employé du parlement m’a déjà confié qu’il pense l’avoir vu sourire le soir de son élection, en 2011, mais je n’y ai jamais cru. Toutefois, si les propos de ce journaliste sont véridiques, je crois qu’il faudrait revoir ce que nous croyons savoir sur Stephen», estime l’épouse du premier ministre.
Si plusieurs personnes partagent cette opinion, de nombreux analystes politiques refusent de «tomber dans le panneau» et parlent plutôt d’une «mise en scène» visant à s’attirer la sympathie de son électorat.
«Cette histoire est un tissu de mensonges! Moi, je n’y crois pas une seconde. Premièrement, le seul témoin de cette soi-disant émotion affirme qu’au moment des faits, le premier ministre discutait avec les représentants des médias… Hahaha! Faut vraiment être naïf pour croire pareille chose», a rigolé l’attaché politique de M. Harper.
Appelé à commenter la nouvelle, le flegmatique politicien a refusé de répondre à nos questions et s’est contenté de répéter qu’il est le seul chef de parti en mesure de protéger les Canadiens d’une menace terroriste, qui est la conséquence directe de sa politique étrangère belliqueuse.