L’ONU place Guy Turcotte à la tête du Conseil pour les droits de l’enfant

New York – Quelques heures seulement après la nomination de l’Arabie saoudite à la présidence du Conseil des droits de l’homme, l’ONU se retrouve une fois de plus au centre d’une controverse suite à sa décision de confier la direction du Conseil des droits de l’enfant à Guy Turcotte.

Accusé du meurtre de ses enfants, la sélection de Guy Turcotte a enflammé les médias sociaux et semé la grogne chez les Québécois qui demandent maintenant des explications à l’ONU.

«Haha! On fait chier, hein?» c’est d’abord moqué Ben-Ki moon le secrétaire général des Nations unies. «Z’êtes fâchés les enfants? Non, mais sérieux vous attendiez quoi d’une organisation qui regarde les Palestiniens mourir à petit feu depuis si longtemps?», a-t-il poursuivi, en précisant que les «haters» peuvent toujours «baiser» son postérieur, l’ONU ne reviendra pas sur sa décision.

«Flash news, bande de perdants! Pour les plaintes, allez voir Greenpeace. À l’ONU, l’opinion d’la plèbe on s’en [censuré]!», martèle le représentant des Nations unies.

Terminant son point de presse, en crachant au visage d’un journaliste, avant de présenter son majeur aux caméras, Ben Ki-moon rappelle que le coût de la vie augmente partout sur la planète et que les travailleurs devraient se préoccuper de leur «p’tite vie de [censuré]», plutôt que venir le faire «[censuré]» avec les décisions de l’ONU.

La place du Québec

Interrogé par les journalistes afin de savoir ce que le Québec peut faire pour contester les nominations des Nations unies, le premier ministre Philippe Couillard ne s’est pas fait prier pour partager son opinion.

«Dès demain, je vais demander à la ministre des Relations internationales de ne rien dire et de ne rien faire, en espérant que le gouvernement fédéral règle ce problème pour nous», nous a-t-il confié.

Le premier ministre se lança ensuite dans un long monologue sur les nombreux bénéfices de son «fédéralisme ouvert sur le monde» et l’importance pour le Québec de faire entendre sa voix… nulle part.

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