Gesca blâme le Conseil de presse pour son blâme contre Radio-Canada
Sagard – La direction pour le contrôle de la désinformation de Gesca a sévèrement critiqué le Conseil de presse du Québec, ce matin, qu’elle accuse d’être «une [censuré] d’gang de [censuré]», en raison d’une décision de blâmer Radio-Canada pour son reportage du 31 mars dernier.
Rappelons qu’à l’époque, le journaliste Alain Gravel avait déclaré détenir des informations compromettantes à l’égard du mari de Pauline Marois, utilisant la bonne vieille technique de la «source confidentielle».
«L’utilisation du stratagème de la source anonyme pour publier des informations mensongères à l’égard d’un parti indépendantiste, quelques jours avant la fin d’une élection, est la base du journalisme», affirme Gesca dans un communiqué publié dans un publisac.
«En dénonçant le comportement partisan d’un journaliste fédéraliste, le Conseil de presse du Québec met en péril l’existence même de la propagande canadienne et contrevient au mandat de la SRC de promouvoir l’unité canadienne», poursuit Gesca.
Québec réagit
Interrogé par La Pravda, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a annoncé que le président du Conseil de presse allait bientôt remettre sa démission afin d’aller «relever de nouveaux défis».
«Nous saluons l’excellent travail qu’il fera ailleurs et sommes désolés d’apprendre qu’il refusera de rester malgré nos supplications», a souligné le premier ministre, ajoutant du même souffle que la «très objective» Liza Frulla était la favorite du gouvernement pour occuper désormais cette fonction.
«Liza est une femme intelligente et presque intègre, qui ferait du très bon travail, selon nous», estime-t-il. «Nous allons appuyer monétairement sa candidature, il va sans dire», conclut le premier ministre.
Selon les dernières informations disponibles, le gouvernement fédéral jonglait avec la possibilité d’ajouter le Conseil de presse du Québec à sa liste des organisations «potentiellement» dangereuses pour la sécurité du pays.