Françoise David quitte la politique et devient porte-parole du collier Pure Noisetier

Plateau – Coup de théâtre à l’Assemblée nationale ce matin, alors que la chef de Québec Solidaire, Françoise David, a annoncé qu’elle abandonnait son siège de députée et quittait son parti pour devenir porte-parole du collier Pure Noisetier.

«Je n’étais tout simplement pas à l’aise avec l’idée de m’asseoir plus longtemps à côté d’un député démocratiquement élu par des indépendantistes de St-Jérôme qui ne partagent pas l’ensemble de mes idées d’extrême gauche», a d’abord déclaré la populaire politicienne, avant d’admettre que l’opportunité de vendre des colliers aux vertus thérapeutiques douteuses était quelque chose qui lui «trottait» dans la tête depuis longtemps.

«On parle, ici, d’un produit 100% naturel et ça, c’est très important pour moi. Le fait de pouvoir continuer de dire n’importe quoi pour vendre du rêve à des gens mal informés a également pesé lourd dans la balance, lorsque j’ai pris ma décision», nous a-t-elle gentiment expliqué.

«Je tiens quand même a m’excuser à tous les gens de ma circonscription qui ont voté pour moi, mais même si je quitte la vie politique, je promets d’être toujours là pour vous et de toujours continuer à vous manipuler avec le même sourire et la même joie de vivre», a dit Mme David, sous les applaudissements frénétiques de Manon Massé.

Interrogée par les journalistes présents, la première femme élue sous la bannière de Québec Solidaire a lancé une petite flèche aux 42% des Québécois qui se sont récemment prononcés en faveur de l’indépendance. «La liberté si elle n’est pas accompagnée de 46 000 conditions impossibles à obtenir ne mérite pas d’être vécue. Personnellement, je préfère attendre un jour qui n’existe pas plutôt que de faire un petit pas en avant qui me rapprocherait de mon objectif, si je dois le faire en compagnie d’un homme d’affaires», a-t-elle déclaré.

Terminant son point de presse en insistant sur l’importance pour le Québec de faire plus de place aux femmes en politique, Mme David s’est ensuite lancée dans une liste interminable de choses, de plantes, d’animaux et de principes qu’il faut «impérativement» sauver avant de penser assurer la survie du français – et de ceux qui le parlent – en Amérique du Nord.

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