L’homme qui se prétendait éditorialiste à La Presse est arrêté

Montréal – La Sûreté du Québec (SQ) vient d’arrêter André Pratte, un quinquagénaire de race blanche qui sévissait depuis plusieurs années dans les pages de La Presse en se faisant passer pour un éditorialiste.

Présentement détenu à la prison de Sainte-Anne-des-plaines, le suspect sera formellement accusé de «faux et usage de faux» et de «participation aux activités d’une organisation criminelle» pour un texte publié le 5 avril dernier, dans lequel il incitait ses lecteurs à voter pour des proches de la mafia.

En outre, la SQ affirme que son enquête n’est pas terminée et que d’autres accusations pourraient être déposées «d’ici mardi», journée où il devra comparaître au palais de justice de St-Jérôme.

Pour l’instant, les représentants de La Presse ont refusé de commenter la nouvelle, se limitant à répéter que l’affaire étant maintenant «entre les mains de la justice». Cependant, sous le couvert de l’anonymat, de nombreux journalistes se sont dits «soulagés» d’apprendre la nouvelle.

«On va se le dire, Pratte est une vraie honte pour toute la profession», nous a confié l’un d’eux, avant d’ajouter qu’il espérait «de tout son coeur» que Jean Lapierre subisse bientôt le même sort.

Au moment de publier la nouvelle, Jean Charest manifestait seul devant le palais de justice de St-Jérôme et invitait tous les Québécois à se joindre à lui pour défendre le droit de manipuler l’information à des fins de propagande.