Earl Jones à la tête du Fonds FTQ
BORDEAUX – La Pravda a appris que le célèbre bandit à cravate Earl Jones a été approché par la FTQ pour prendre en charge le fonds syndical de 10 milliards $.
On se rappelle que le fraudeur du West Island a soutiré plus de 50 millions $ à des veuves et des vieillards sans défense. Le C.A. du fonds FTQ juge que c’est un exploit à souligner, car pendant 20 ans, presque rien n’a filtré. On souhaite donc, lui donner la clef de voûte et lui permettre de mettre ses talents au service du mouvement syndical qui a à coeur la réhabilitation.
Invité à commenter la nouvelle, Michel Arsenault se dit enthousiaste: «L’important dans le fling flang, c’est de ne pas se faire pogner. Jones a la touch et fera mieux que Bolduc.». Plus tard, il dira qu’en lisant la définition de fling flang dans le dictionnaire, il s’est rendu compte qu’il aurait dû dire, «passe-passe».
UN HOMME LIBRE
Earl Jones a été jugé et a écopé de 11 ans de détention. Bien que le gouvernement Harper a réussi en 2012 à faire passer sa loi abolissant la libération conditionnelle après le sixième de la peine, le gouvernement du Québec l’a contesté en Cour suprême.
Le ministre St-Arnaud s’explique: «Après avoir étudié la question et fait faire tous les calculs par Nicolas Marceau, on s’est aperçu que les fraudeurs en liberté causent moins de dommage que nos taxes et impôts. En libérant plus tôt les crosseurs, on contribue à relancer l’économie.»
Ça ne s’arrête pas là. Le ministre de l’Éducation supérieure Pierre Duchesne compte même ouvrir une faculté québécoise de la Crosse à l’UQAM et ainsi attirer des étudiants étrangers soucieux d’apprendre les trucs des pros. Les professeurs titulaires choisis par Léo-Paul Lauzon sont: Carole Morinville et Vincent Lacroix en finance, Tony Accurso en fiscalité et Lise Thibeault en comptabilité créative.
«Cela me désole que l’UQAM en soit rendue là, mais au moins, je me dis qu’on va avoir les meilleurs professeurs pour donner ce genre de cours» a précisé monsieur Lauzon.