Les 87% favorables à une alliance avec le PQ iront dans des camps de rééducation, dit Manon Massé

Pays des Merveilles – La porte-parole de Québec Solidaire Manon Massé a annoncé ce matin que les membres de son parti qui se sont prononcés pour une alliance stratégique avec le Parti Québécois seront bientôt envoyé dans des camps de rééducation afin de parfaire leur éducation politique.

« Des membres qui placent les intérêts du Québec avant ceux de notre parti c’est inacceptable! Il faut qu’ils soient rapidement pris en charge par nos spécialistes afin d’être ramenés dans le droit chemin », clame la députée solidaire, qui dit ne pas comprendre ces « quelques brebis égarées ».

« Ce n’est pourtant pas compliqué! Quand les autres partis mentent ou magouillent pour obtenir un avantage partisan, c’est très très mal. Mais quand c’est nous, c’est correct. Il me semble que ce n’est pas difficile de saisir les subtiles différences », martèle celle qui affirme être en mesure de remporter les prochaines élections.

« Avec près de 13% des intentions de vote, nous ne sommes plus à qu’à un ou deux pourcent de rattraper le PQ et ses 23%. Cela nous placerait également loin devant le Parti libéral, qui demeure bon dernier avec l’appui de 32% des électeurs », poursuit Manon Massé, ajoutant du même souffle qu’elle peut toutefois se tromper.

« Vous savez, les mathématiques ce n’est pas une science exacte, estime-t-elle. Mais s’il y a une chose qu’on ne peut nier, c’est que Québec Solidaire est le seul parti anti-système™ et ça ce n’est pas moi qui le dis, c’est La Presse. »

Tous unis contre l’austérité

Invitant tous les Québécois à joindre les rangs de sa formation, Manon Massé lance également un vibrant plaidoyer pour unir « tous les citoyens » derrière sa bannière.

« Évidemment, on ne veut pas des banquiers et des hommes d’affaires ou des policiers et des pollueurs, les auditeurs de radios poubelles, les fans de sports, les carnivores, les hommes en général et les droitiers, ceux qui gagnent plus de 35 000$ par an, les propriétaires d’un véhicule, ainsi que tous ceux qui remettre en question nos divines décisions, prévient-elle. Mais les autres sont les bienvenus. »

Rejoint par La Pravda, le premier ministre Couillard a été invité à commenter la situation, mais n’a pas été capable d’arrêter de rire afin de répondre à nos questions. « Son médecin commence à s’inquiéter sérieusement, nous a confié son attaché politique. Il ne cesse de rire durant des heures chaque fois que quelqu’un lui parle de QS ou du PQ. »

Aux dernières nouvelles, le Québec se retrouvait indéfiniment prisonnier d’un gouvernement corrompu parce que des petits révolutionnaires de salon salivaient à l’idée de faire élire un ou deux députés supplémentaires.