Il y aura des autobus à vapeur d’ici 2017, promet la STM

Montréal – La Société des Transports de Montréal (STM) a dévoilé jeudi son intention de moderniser sa flotte de véhicules, en devenant le premier réseau de transport en commun à laisser tomber l’essence pour n’utiliser que du charbon.

«C’est un choix technologique qui a été fait y a plusieurs années et qui est quand même très valide», a déclaré le président de la STM, Philippe Schnobb.

Si la décision en a fait bondir plus d’un, la STM prétend plutôt que d’autres villes suivront bientôt son exemple et prédit un «bel avenir» à cette nouvelle technologie.

«D’ici 10 ou 20 ans, je ne serais même pas surpris d’apprendre que ce matériau révolutionnaire servira à chauffer nos maisons et nos usines», prédit le fin renard, à la tête de la STM.

Une technologie impossible

Interrogé sur la possibilité de voir un jour la STM se doter de véhicules entièrement électriques, M. Schnobb prétend que cette technologie est pour l’instant «trop risquée», «couteuse» et «diabolique».

«Des machines électriques? Et puis quoi encore!?! Z’allez m’dire que l’homme pourra un jour voler dans le ciel comme un oiseau, j’imagine. Hahaha! Soyons sérieux SVP et évitons de faire dans la science-fiction», a-t-il répondu.

Demandant aux usagers de s’armer de patience durant la «période de transition», M. Schnobb estime que la qualité du service de la STM pourrait passer de «Merdique» à «Carrément nul à chier».

«C’est le prix à payer pour se doter d’une flotte moderne et écologique», affirme-t-il.

Selon la STM, les premiers véhicules à vapeur verront le jour d’ici 2017 et le coût total de l’opération pourrait se chiffrer à 1,3 milliard de dollars.

Aux dernières nouvelles, la STM ne fermait pas la porte à la possibilité de revenir sur sa décision pour utiliser plutôt des «chevaux» ou «n’importe quel bête de trait».

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