Démantèlement d’un réseau de prostitution journalistique : TVA Nouvelles dans l’embarras
Montréal – Plusieurs dirigeants de TVA Nouvelles se retrouvent derrière les barreaux ce matin après le démantèlement d’un réseau de prostitution journalistique infiltré par la Sûreté du Québec (SQ).
« Les principaux suspects forçaient de jeunes stagiaires à faire fi de l’éthique journalistique et à se prostituer sur Internet dans le but d’obtenir plus de clics », révèle le porte-parole de la SQ, qui estime à « plusieurs milliers de dollars » par jours les profits engendrés par les activités illicites de TVA Nouvelles.
Selon les informations obtenues par La Pravda, le réseau attirait de jeunes journalistes fraîchement diplômés, en faisant miroiter un hypothétique emploi permanent au terme d’un stage mal rémunéré au sein de son équipe Web.
« Évidemment, l’obtention de cet emploi permanent dont ils rêvent tous ne se produit jamais. Souvent démunis, les stagiaires se voient plutôt forcés pour la durée de leur carrière à publier n’importe quoi afin d’attirer l’attention des lecteurs », explique Robin Archambault, un intervenant du Centre d’aide aux journalistes-prostitués, qui insiste sur l’importance de la prévention auprès des étudiants.
De représentant du 4e pouvoir à pute-à-clics
« Il faut que les futurs journalistes du Québec comprennent bien qu’en acceptant de faire du racolage journalistique pour le compte de groupes criminels comme TVA Nouvelles, Radio-Canada ou La Presse, ils n’obtiendront jamais autre chose que le dégoût et le mépris de la part des lecteurs avisés », poursuit-il.
Réclamant davantage de ressources pour venir en aide aux représentants des médias qui veulent se sortir de l’enfer du milieu, M. Archambault rêve d’un monde où le journalisme d’enquête serait autre chose que le souvenir défraîchi d’une époque oubliée.
Aux dernières nouvelles, la SQ décidait maintenant de s’attaquer au Sac de chips du Journal de Montréal, considéré par de nombreux experts comme étant l’endroit où les rêves de devenir un journaliste d’enquête vont pour mourir.