Dalila Awada poursuit La Pravda pour une future atteinte à sa réputation
Montréal – Dalila Awada, la militante Kodak et pro-micro vient d’intenter une poursuite de 300 000$ contre La Pravda pour une «hypothétique diffamation à venir».
Mme Awada accuse La Pravda d’avoir l’éventuelle intention potentielle de véhiculer des mensonges à son sujet. Elle soutient que La Pravda la dépeindra sans doute comme une manipulatrice à la solde de barbus pour qui le hockey n’est pas une religion et le genre de fille qui n’aime pas les photos de chatons.
«Pour l’instant, j’admets que La Pravda n’a encore rien fait de mal, mais on se doute que si personne ne les empêche de procéder, ils finiront par le faire» a-t-elle déclaré dans une entrevue accordée à tous les médias du Québec, à titre de simple citoyenne, comme le font régulièrement monsieur et madame Tout-le-monde.
Des propos lourds de conséquences
Maux de tête, insomnie, passer son temps couché en position foetale sous la douche; Mme Awada dépeint en ces termes les torts qu’elle devra subir si les tribunaux n’interviennent pas ou que personne ne réussit à voyager dans le temps afin de modifier le futur.
Faisant valoir que la liberté d’expression ne devrait pas servir à protéger les éventuels propos diffamatoires, Mme Awada assure qu’elle n’intente pas cette poursuite pour bâillonner La Pravda.
«Pas du tout! Les gens sont libres d’exprimer leurs idées. En fait, j’adore débattre, mais je préfère le faire avec des gens qui pensent exactement comme moi», explique-t-elle.
Disant mener ce combat personnel au nom de toutes les jeunes femmes musulmanes maquillées qui portent des voiles à la mode et passent souvent à la télévision, Mme Awada affirme avoir déjà annulé ses deux prochaines sessions universitaires pour se remettre de cette affaire à venir.
Aux dernières nouvelles, Mme Awada ajoutait le nom de Djemila Benhabib à la poursuite en affirmant que cette dernière sera citée dans les supposés propos diffamatoires que tiendra La Pravda.