Philippe Couillard vend une partie d’Hydro-Québec à son beau-frère
Québec – Dans le plus grand secret, le premier ministre du Québec a décidé de privatiser le département de la facturation d’Hydro-Québec afin de le vendre à son beau-frère, le PDG d’une firme comptable.
Vendu pour la somme de 37 000$, le coût d’exploitation au privé du département de la facturation s’élèvera à plus de 80 millions de dollars en 2016, selon le premier ministre.
«Hahaha! Vous êtes bons en maudit, les journalistes, d’avoir vu celle-là passer parce que j’ai choisi de faire ça la même journée que notre annonce de donner plein d’cash à Bombardier justement pour que personne n’en parle», a avoué M. Couillard, visiblement de très bonne humeur.
«Je vous félicite. Vous êtes véritablement les gardiens de la démocratie», ajouta-t-il, en signant un nébuleux contrat qu’il remit aussitôt à un individu très louche qui se tenait en retrait.
«Je sais que plusieurs personnes critiquent votre travail et déplore le fait que les journaux québécois soient aujourd’hui contrôlés par des hommes d’affaires qui les utilisent uniquement pour s’enrichir, mais moi, je trouve que vous êtes tous très compétents. On ne peut pas vous passer une p’tite vite facilement», a poursuivi le premier ministre pendant qu’il acceptait une enveloppe brune d’un homme avec un fort accent italien, qui disparut immédiatement après avoir mentionné que c’était en échange de «vous-savez-quoi».
«Avec de pareils chiens de garde, j’vous dis que le peuple est entre bonnes-mains», s’est réjoui celui qui profita de l’occasion pour annoncer en rafale des coupures de plusieurs milliards en Santé et en Éducation.
Terminant son point de presse en s’avouant vaincu, Philippe Couillard confia que la gestion du département de facturation d’Hydro-Québec coûtera 15 fois plus cher dans le privé et qu’il ne fermait pas la porte à la possibilité de vendre également la SAQ à «un vieux chum d’enfance», d’ici quelques mois.
Aux dernières nouvelles, le début de saison du Canadien de Montréal et la fantastique chevelure du nouveau premier ministre canadien continuaient de faire la Une des journaux, pendant que les mensonges de nos élus se partageaient une section en page 37, juste à côté d’une gigantesque publicité de Burger King.