Couillard répond aux inquiétudes du DGE

WESTMOUNT – De passage à Montréal, Philippe Couillard a répondu aux inquiétudes du Parti Québécois et du DGE de voir un nombre anormal d’anglophones et d’allophones tentant de s’inscrire sur les listes électorales.

Se disant «fier» et «heureux» de savoir que les gens s’intéressent assez aux présentes élections pour tenter de contourner la loi électorale, le chef libéral a accusé le PQ de diviser la population.

«Il y a deux ans les péquistes ne voulaient pas que les morts puissent voter, cette année se sont les citoyens étrangers… C’est quoi la prochaine étape? Ils vont empêcher les électeurs de voter plus d’une fois», demanda monsieur Couillard aux journalistes.

Affirmant qu’en agissant ainsi, le PQ prouvait «encore une fois» qu’il est un parti «exclusif», le bon docteur affirme que s’il est élu, il sera le premier ministre de tous ceux qui désirent voter pour lui. «Je ne veux pas d’un Québec où on dit aux étrangers qu’ils n’ont pas les mêmes droits que tous le monde. Madame Marois préfère peut-être l’apartheid à un semblant de démocratie, mais pas moi», a-t-il scandé sous les applaudissements des journalistes de La Presse.

Demandant aux autres partis de dénoncer ce qu’il décrit comme une vision «profondément raciste» des élections, monsieur Couillard a lancé un avertissement à la chef souverainiste. «Si elle continue, elle va y goûter, je vous l’dis! Je suis pas mal plus tough [dur] que les gens pensent. Les rumeurs de liens entre la mafia et le PLQ, c’est pas juste des histoires», déclara-t-il avec une étrange lueur dans les yeux.

Au moment de publier la nouvelle, Christine St-Pierre dénonçait l’intimidation de la loi électorale et adressa à un message salace à l’endroit de la première ministre que la décence nous empêche de rapporter.

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