Tarif dans les services de garde: ça va vous coûter une beurrée, rigole Couillard

Québec – Le gouvernement n’a pas encore décidé s’il va saccager partiellement ou totalement le programme des garderies à 7$, mais quoi qu’il choisisse, plusieurs vont «pleurer comme des fillettes», estime-t-il.

Au cours d’un point de presse, vendredi soir, M. Couillard a affirmé que l’actuel modèle de tarification offrait «beaucoup trop de possibilités» aux familles de la classe moyenne et dit vouloir y mettre fin, au nom de l’austérité libérale.

«Vous pensiez sérieusement qu’on allait se contenter de piger dans les caisses de retraite des employés municipaux? Que c’est mignon! Pour l’instant, nous prenons l’automne pour décider jusqu’à quel point on va vous saigner et, comme on le dit, il n’y a pas d’hypothèses que nous n’étudions pas.»

Questionné afin de savoir si le gouvernement envisageait de prêter l’oreille aux critiques de l’opposition et des syndicats, le Premier ministre s’est esclaffé un instant, avant de souligner que les «éternels insatisfaits» devraient plutôt aller se plaindre à Sagard.

«À vous écouter, des fois, on a l’impression que le Parti libéral est autre chose que le jouet du clan Desmarais. Je suppose que vous pensez que La Presse perd de l’argent chaque année, simplement par amour du journalisme, tant qu’à y être… C’mon! Arrêtez de niaiser un peu et soyez sérieux SVP», a-t-il sèchement demandé.

Déclarant que la «destruction totale» des instruments économiques de l’État québécois était la meilleure façon de protéger les citoyens des «chimères séparatisses», M. Couillard entend poursuivre «l’excellent travail», entrepris sous le gouvernement Charest, au nom de la «sacro-sainte fédération canadienne».

Aux dernières nouvelles, le gouvernement annonçait que les Québécois n’avaient plus les moyens de se payer la TPS et annonçait la mise en place d’une taxe sur la taxe afin de financer cette dernière.

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