Aussant accuse Malavoy d’avoir lâchement abandonné la cause souverainiste

LONDRES – Contacté par l’un de nos journalistes afin de connaître ses impressions sur les élections en cours, Jean-Martin Aussant y est allé d’une charge à fond de train contre le récent départ de Marie Malavoy, la députée sortante du Parti Québécois dans Taillon.

Utilisant des mots comme «inacceptable» et «égoïste», monsieur Aussant avoue ne pas comprendre comment elle peut ainsi tourner le dos à son parti dans un moment pareil.

«Franchement, ce n’est pas fort de sa part. J’ose à peine imaginer comment ses militants doivent se sentir présentement… Ce qu’elle a fait, ce n’est ni plus ni moins qu’une trahison», nous a confié l’ancien chef d’un parti de gauche, qui travaille aujourd’hui comme banquier.

S’expliquant mal les raisons qui ont poussé madame Malavoy à abandonner ses militants, au moment où ils avaient le plus besoin de sa présence, monsieur Aussant dit être «profondément choqué» par son départ précipité. «J’espère qu’elle réalise tout le mal qu’elle cause à ses bénévoles… Pauvre eux… Et dire qu’ils avaient travaillé si fort pour elle» se désole-t-il.

Terminant l’entrevue en dénonçant les politiciens d’aujourd’hui «qui ne pensent qu’à eux», monsieur Aussant s’est félicité d’avoir dernièrement quitté le Québec et ses «politiciens ingrats» pour s’établir à Londres. «Je crois que c’était la meilleure chose à faire pour moi», nous a-t-il dit, avant de souhaiter bonne chance aux membres de son ancien parti afin qu’ils ne vivent jamais «une telle trahison».

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