Attentat de Barcelone : Donald Trump refuse d’offrir ses condoléances et blâme « les deux camps »

Washington – Déjà au centre de l’attention médiatique pour avoir défendu les violences racistes à Charlottesville, le président américain se retrouve de nouveau dans la tourmente, ce matin, pour avoir refusé d’offrir ses condoléances aux familles des victimes de l’attentat de Barcelone.

Estimant que les victimes et les terroristes ont tous deux leurs parts de responsabilité dans l’attaque de la capitale catalane, le président américain refuse de blâmer les terroristes.

« J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d’un côté qui était agressif. Et de l’autre côté, un groupe qui a choisi de mourir de façon très, très violente. Personne ne veut le dire, mais les deux camps sont responsables de toute cette haine », a déclaré Donald Trump, provocant un malaise palpable parmi les journalistes présents.

Pressé de questions, le président s’est ensuite défendu de faire preuve d’insensibilité, en affirmant que les terroristes, tout comme la majorité des victimes étaient, de toute façon, de race « très bronzée ».

« Personne ne s’y connait plus que moi en terrorisme, je connais les terroristes, je crée les meilleurs terroristes et croyez-moi, s’il n’y a pas de victimes américaines, ce n’est pas du terrorisme », poursuit Trump, avant d’accuser les médias d’avoir inventé cette histoire pour détourner l’attention de sa propre personne.

« Ceux qui publient les Fake news sont prêts à tout pour qu’on arrête de parler de moi. C’est triste et pathétique. Oubliez ces petites histoires d’étrangers morts et concentrez-vous sur la seule chose qui compte réellement : moi », clame le président, ajoutant du même souffle, qu’il promet que sous sa gouverne, les États-Unis auront bientôt droit à de bien meilleurs attentats, plus « gros » et plus « spectaculaires ».