Amnistie internationale dénonce les conditions de travail des lutins

Arctique – Des travailleurs enchaînés à leur machine près de 18h par jour, forcés de produire dans des conditions rappelant l’époque de l’esclavage. Des usines sales et sans fenêtre où l’odeur du charbon empeste à des milles à la ronde. Voilà le portrait dressé par Amnistie internationale sur la situation des lutins prisonniers au Pôle Nord.

« On parle, ici, de personnes qui travaillent dans des conditions faisant passer les sweatshop d’iPhone pour de véritables colonies de vacances », explique Julien Gaudreault, porte-parole d’Amnistie internationale, qui lance un véritable cri du cœur afin de sensibiliser la population sur l’enfer vécu par les lutins.

« Il faut le voir de ses yeux, la tristesse et le désespoir sur le visage de ces prisonniers pour que disparaisse en une fraction de seconde le cliché féerique que l’on se fait de cet endroit. Je ne le dirais jamais assez, le père Noël est une ordure », poursuit-il, déplorant l’image romantique des travailleurs magiques popularisée par Hollywood.

« Derrière chaque cadeau, chaque guirlande et chaque petite sucrerie se cachent les larmes, le sang et la souffrance vécue par ces travailleurs que l’on exploite  toute l’année pour 24 heures de bonheur », se désole le jeune militant, qui projette de retourner bientôt au Pôle Nord afin d’amasser davantage de preuves.

Les réactions se multiplient

Si plusieurs enquêteurs des normes du travail doutent que la situation décrite par Amnistie internationale soit fidèle à la réalité, les groupes de pression sont chaque jour plus nombreux à réclamer la tenue d’une commission d’enquête.

« Il faut faire la lumière sur cette affaire et régler ça, une fois pour toutes. Pis si le père Noël est vraiment coupable, qu’on le traite comme tous ses politiciens corrompus et ses banquiers malhonnêtes qui se font arrêter. On le jugera, il sera condamné et… Bon! Il ne fera probablement jamais de prison, mais au moins, il ne pourra plus continuer », conclut M. Gaudreault.

Aux dernières nouvelles, l’histoire relatée par Amnisitie International s’est avérée être un tissu de mensonges. Plusieurs témoins confirment aujourd’hui que les soi-disant lutins de ce récit fantasque ne sont en fait que des enfants. Pire encore, ils ne travaillaient même pas au Pôle Nord, mais plutôt dans un quelconque pays du tiers monde.

Finalement, la fameuse commission d’enquête ne sera pas nécessaire, surtout quand on réalise qu’il suffirait à la population désireuse de mettre fin à la situation d’acheter ses cadeaux de Noël en encourageant le commerce équitable.

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