Victoire de Trump : le nombre de dépressions explose à RDI
Montréal – Moins de 48h après l’élection du 45e président américain, le réseau de désinformation continu de Radio-Canada déplore une vague inexplicable des cas de dépression chez ses employés.
« On parle d’une augmentation de burn-out qui frôle le 7000% par rapport à l’an dernier », résume le directeur de la manipulation des nouvelles de RDI, qui refuse néanmoins d’établir un parallèle entre la déception manifeste de ses employés lors de la défaite électorale du parti démocrate et les nombreuses dépressions qui l’ont suivie.
« C’est complètement ridicule! Nous n’avions aucun parti pris dans ce simulacre de démocratie opposant l’être perfide et abject que l’on nomme Donald Trump à la la très sainte Hillary Clinton de l’Immaculée Conception », jure-t-il.
L’État d’urgence à la société d’État
Appelée en renfort pour freiner l’hécatombe qui touche particulièrement la salle de nouvelles, Mélanie Joly la ministre de Patrimoine affirme avoir fait son « gros meilleur » pour remonter le moral des troupes.
« J’ai distribué des photos de Justin et des foulards du Parti libéral comme j’le fais d’habitude pour les rendre heureux, mais ça marche pas. Ils continuent de tomber comme des mouches » nous a-t-elle confié, précisant qu’elle craint maintenant de devoir poser un geste concret pour être utile, une chose qui serait au-dessus de ses « capabilités ».
En pleine détresse
Même son de cloche du côté de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec où l’on admet honteusement être « complètement dépassé » par la tournure des événements.
« Nous avons temporairement redirigé les appels de RDI vers une ligne SOS-Suicide dans l’espoir qu’ils reçoivent l’aide dont ils ont besoin, mais on ne peut rien faire de plus pour eux », explique un porte-parole, ajoutant du même souffle que cette situation n’a pas le moindre lien avec le récent « drame électoral américain ».
« C’est une simple coïncidence si tous leurs journalistes, analystes et sondeurs ont passé les dernières semaines à mettre de côté leur intégrité pour faire les pom-pom girls dans le clan d’Hillary [Clinton] et que depuis sa défaite, ils semblent inconsolables », conclut-il.